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Présentation et historique de l’Association SGA:

Depuis de nombreuses années, l’Association Silurus Glanis (SGA) se bat contre les préjugés qui pèsent sur le silure glane, et dont il est victime, surtout en France.

Créée en 2007, au journal officiel du 05/01/2008, l’association a pour but de défendre le poisson, et de faire la promotion de sa pêche.
Nous entendons beaucoup de légendes infondées au bord de l’eau, de nombreux actes de barbaries sont commis par des inconscients (poissons éventrés ou mutilés et remis à l’eau, ou poisson pendu dans les arbres) qui entachent nos parties de pêche, mais aussi l’image de la pêche aux yeux du grand public. 

Souvent victime d’un délit de faciès, les préjugés à l’encontre de ce poisson vont bon train, et il est devenu le bouc émissaire parfait, coupable de tous les maux de nos rivières.

Le travail effectué par ses adhérents et son sérieux, ont permis à SGA de devenir la seule association de protection du silure en France, reconnue par la FNPF.

Protégé par la Convention de Berne, présent dans la liste des espèces de nos eaux cité dans l’arrêté du 17 décembre 1985, ce poisson a donc naturellement sa place dans nos eaux françaises. 

A contrario, il ne fait pas partie de la liste des espèces pouvant provoquer un déséquilibre dans le code de l’environnement. 

Par conséquent, ce poisson est au même titre que la truite, le brochet ou la carpe, un poisson reconnu et dont aucune étude ne peut contester ce fait. 

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Durant de nombreuses années, le combat de SGA a surtout été de présenter ce poisson, de le faire connaitre avec ses vérités, de le faire apparaitre dans le décor halieutique français, tout en s’opposant à de nombreux articles diffamatoires ou des projets avec comme bouc émissaire le silure.

Ces mêmes projets lancés avec arrière pensées, par des personnes intéressées...

La participation à de nombreux salons nationaux et internationaux, ou même locaux, des fêtes de la pêche, des animations avec des écoles de pêche ou simplement des sorties découvertes entre passionnés ou désireux d’apprendre sur ce poisson, ont permis de montrer une autre image du silure, que celle de l’ogre d’eau douce dessinée par ses détracteurs. 

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Or depuis quelques années le combats s’est modifié et s’est aussi compliqué. 

En plus d’une guerre d’image, nos opposants ont une imagination débordante, et jouent sur le « délit de sale gueule », dont est victime le silure, auprès des hautes instances décisionnaires et gouvernementales.

Comme on a tendance à le dire de manière familière, ces opposants ont « le bras long », de plus, ils se battent de manière solidaire, dans la même direction et dans un seul but : faire classer le silure nuisible! 

Cet objectif, une fois atteint, leur permettrait de récolter le fruit des efforts que la pêche de loisir a consenti depuis des années, grâce, par exemple, à nos cartes de pêche finançant des rempoissonnements, ou encore au « no kill ». 

Faire reconnaitre le silure nuisible permettrait d’obtenir des pêches grassement subventionnées, pour en détruire le maximum tout en prélevant “involontairement” de nombreuses autres espèces très prisées sur le marché du vivant ou mort (carpe, sandre, migrateur...). 

Ne soyons pas dupes, ce petit manège est toujours le même depuis de nombreuses années, et seule l’union autour d’associations actives, permettra de faire barrage à tout cela ! 

Ne dit on pas que l’union fait la force ? 

Assurément dans ce contexte et avec des opposants aussi solidaires, nous nous devons d’être unis et de nous battre tous ensemble pour ne pas laisser faire !

 

 

Au-delà de tous les communiqués mettant en cause des articles diffamatoires, nous avons participé à des évènements récents bien plus important et surtout plus compliqués dans la gestion :

 

• Avril 2016 : 

droits de réponse et démentis argumentés, d’associations spécialisées, dont SGA, contre le rapport n°010030-02 en date de décembre 2015, émanant de Mr T.BOISSEAU, et à destination de Madame la Ministre de l’écologie et du développement durable.

Pour faire bref, ce rapport à charge demandait une régulation du glane.

Cette étude bancale et très vite mise à mal par l’interprétation de l’étude en elle-même, révèlera que le premier auteur de cette étude est Mme C.BOISNEAU... 

Mme BOISNEAU, oui oui vous lisez bien, on parle bien de la femme de Mr P.BOISNEAU président du Comité National de la Pêche Professionnelle en Eau Douce (CONAPPED) qui réclame une reconnaissance de la filière et surtout un appui de l’état ! 

Pas difficile de comprendre le but de cette étude, avec surtout une interprétation habilement manipulée pour arriver à ce qu’ils cherchaient : la création d’une filière jackpot !

 

• Fin 2016 :

Le dossier du classement nuisible est sur la table de nos instances !

L’association se lance alors dans une course contre la montre pour contrer ce dossier bien ficelé, car ce n’était plus qu’une question de jours.

Avec le soutien de nombreuses marques, de pêcheurs de tous horizons (pas uniquement siluristes), des guides de pêches, des détaillants, et d’un travail acharné pendant plusieurs semaines, le non classement nuisible a été entendu début janvier.
Ce qui nous a permis de gagner une belle et grande victoire avec la satisfaction d’avoir su fédérer tous les acteurs du monde de la pêche qui, allant dans le même sens, ne pouvaient que se faire entendre.
Cette victoire fut la victoire de tous les pêcheurs, et nous vous remercions encore pour ce soutien et cette solidarité.

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• 15 avril 2017 : 

Premier rassemblement de pêcheurs venus de toutes la France, même la Belgique était présente, pour nous soutenir sur les berges de la réserve de pêche de Belleville-Sur-Loire. Réunis sous l’impulsion de L.GUIRADO (guide de pêche), S.TREVEL (pêcheur professionnel) et des associations TEAM58 et SGA, les 130 participants à ce mouvement pacifiste s’opposent à la mise en place d’une pêche de régulation des tops prédateurs, silures en tête, autour des ouvrages, réserves incluses.

Avec l’appui du CONAPPED, le COGEPOMI a dévoilé un projet, au maquillage scientifique, visant à exterminer les silures aux alentours des ouvrages, pour « peut-être » favoriser la remontée de saumons.

Mais ce projet aurait surtout permis de mettre la main sur les tops prédateurs de nos réserves, pour en tirer un bon prix tout en touchant de l’argent public. 

Le projet a donc été abandonné. 

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Nous pouvons voir sur ces 3 gros évènements que sans la mobilisation rapide, organisée et surtout soudée de SGA et de tous les pêcheurs, un classement nuisible ou des massacres auraient eu lieu.

C’est ce qu’il se passe malheureusement sur Golfech, où au fil des années, le dossier des pros étant toujours plus étayé et sans mobilisation forte en local, a ainsi pu obtenir gain de cause.

Mais les choses changent et les gens commencent vraiment à se soulever contre les aberrations souvent exposées par la pêche professionnelle mais surtout dans l’intérêt de la pêche professionnelle !

Car soyons honnêtes : ces “sentinelles de l’eau” réfléchissent plus pour leurs intérêts personnels et financiers que pour l’écologie et ce qu’il restera à nos enfants.

 

Par ces quelques lignes, vous avez pu vous rendre compte que le combat engagé il y a quelques années, était de manière maquillée, le même qu’aujourd’hui, avec les mêmes opposants, mais qui aujourd’hui ne peuvent plus se cacher.

Forts de leurs connaissances dans les hautes instances, ils tentent tout ce qu’ils peuvent pour arriver à leurs fins, à nous de rester attentifs.

N'hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements et à nous rejoindre au sein de l’association, car il n’est jamais trop tard pour agir... 

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! »

 

 

Nicolas THIERRY - Président SGA

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